Pluviomètre
Pluviomètre
Un pluviomètre, comme son nom l’indique, a pour but de mesurer la quantité de pluie tombée en un lieu donné. Il s’agit d’un des rares instruments de mesure météorologiques qui n’est que rarement numérisé. Cependant, il existe toutes sortes de pluviomètre, pour tous les usages.
Quel est le rôle d’un pluviomètre ? À quoi ça sert ?
Un pluviomètre permet de mesurer la quantité de pluie tombée à un endroit donné pendant une période donnée. Il s’agit de ces fameux millimètres d’eau dont les journaux télévisés parlent lors de fortes pluies. Il a beaucoup évolué au cours du temps, mais il se présente majoritairement sous forme de récipient gradué, permettant de savoir combien de millimètres d’eau sont tombés sur un mètre carré.
Ce récipient peut aussi être connecté à une base qui affichera de manière numérique et exacte les informations.
Il est principalement utilisé à des fins d’agriculture, que ce soit en potager ou en champ.
Ainsi, les données récoltées permettent d’effectuer des observations quant aux conséquences des chutes de pluie sur l’agriculture.
Il est composé d’un entonnoir (appelé collecteur) d’une surface variable (50 centimètres, 1 mètre ou 2 mètres) et d’un petit récipient gradué. L’eau qui se déposera sur la surface de l’entonnoir ira directement et intégralement au sein du récipient. Tous les jours ou toutes les semaines, vous pourrez obtenir le nombre de millimètres de pluie qui sont tombés.
Cet instrument peut donc être particulièrement utile pour tout jardinier ou agriculteur.
Quels sont les différents types de pluviomètre ?
Comme nous l’avons dit précédemment, il existe différents types de pluviomètre, et tous ne sont pas destinés aux mêmes usages.
Il existe ainsi quatre types de pluviomètre :
Le premier est le plus courant : il s’agit du pluviomètre à lecture directe appelé aussi pluviomètre de jardin. Ce dernier est simplement composé d’un collecteur et d’un récipient gradué. Bien qu’ayant été inventé au début du XXème siècle, il reste le type de pluviomètre le plus utilisé dans les jardins, dans certains cas, il peut aussi faire office de pluviomètre décoratif. La pluie tombe dans le collecteur, puis rejoint le pluviomètre. Ce dernier est souvent gradué en 2 millimètres jusqu’à 25 millimètres. La lecture doit être faite tous les jours. Cependant, dans des régions difficiles d’accès comme une montagne, les pluviomètres sont de plus grande capacité, pour avoir des relevés à plus longs délais, tous les mois par exemple. De plus, ces pluviomètres en verre disposent d’antigel pour éviter l’évaporation de l’eau.
Tous les autres pluviomètres que nous citerons sont des pluviomètres à enregistrement.
Le second pluviomètre est équipé d’un système à auget basculeur. Le principe est ici aussi relativement simple. Tout d’abord, le collecteur réceptionne la pluie et la dirige vers les augets horizontaux. Lorsqu’une certaine masse de pluie est cumulée dans un auget, il bascule et l’eau se déverse. De ce fait, c’est le deuxième auget qui est orienté vers le haut et qui réceptionne la pluie. En fonction du nombre de basculement effectué, la quantité de pluie tombée peut être calculée. Cela permet alors de savoir la quantité de pluie tombée au cours du temps.
Le troisième type de pluviomètre est à balance. Il s’agit sans doute du système le plus évident. Le collecteur verse l’eau dans un grand récipient, ce dernier étant connecté à une balance. Ainsi, la masse d’eau évoluant au cours du temps permettra de connaître la quantité de pluie tombée. Il faut ajouter de l’antigel l’hiver (pour éviter que l’eau ne gèle) et de l’huile l’été (pour contrer l’évaporation de l’eau).
Le quatrième et dernier type de pluviomètre est le plus perfectionné technologiquement. Il s’agit du pluviomètre électronique ou connecté. Le collecteur déverse la pluie vers un volume d’échantillonnage. Un faisceau laser capte alors la chute de l’eau et permet de déterminer le volume d’eau en fonction des déformations optiques. C’est un système en temps réel très précis majoritairement destiné aux professionnels rigoureux.
Les pluviomètres sont souvent associés à un autre instrument pour gagner de la place et de la praticité. Même si beaucoup de pluviomètres sont associés à un robinet permettant de récupérer l’eau collectée, il est très intéressant de combiner le pluviomètre avec un instrument comme un anémomètre par exemple, qui permet de mesurer la vitesse des vents. Mais ce n’est pas tout. Un thermomètre peut aussi être ajouté, ainsi qu’un hygromètre par exemple, qui permet de savoir l’humidité ambiante, fréquemment corrélée à la pluviométrie.
Plus généralement, les stations météo haut de gamme disposent dans la plupart des cas d’un pluviomètre intégré. C’est aussi valable pour les stations météo professionnelles utilisées par les agriculteurs pour capter toutes les données nécessaires aux ajustements de plantation.
Comment utiliser un pluviomètre ?
L’utilisation d’un pluviomètre n’est pas forcément simple, et elle varie en fonction du modèle choisi.
Il existe tout de même certaines conditions de bon fonctionnement qui sont applicables à tous les modèles. Pour que le pluviomètre puisse fonctionner normalement et indiquer des données interprétables, il doit tout d’abord être positionné entre 50 centimètres et deux mètres du sol. Ensuite, votre pluviomètre doit être placé loin de tout autre obstacle, que ce soit à sa hauteur ou plus haut. Évitez donc de le placer près d’un arbre et de ses ramures, car cela pourrait perturber l’écoulement de la pluie et fausser les résumés obtenus.
D’autre part, le vent peut clairement affecter les résultats obtenus. En effet, il provoque un angle d’arrivée des gouttes spécial, ce qui a pour conséquence de fausser les résultats. C’est pour cette raison que certains pluviomètres sont équipés de panneaux protecteurs du vent. De plus, la variation de pression et la turbulence au niveau de l’entrée du collecteur en cas de tempête peuvent empêcher certaines gouttes d’arriver à destination.
Autre aléa de la météo impactant seulement les pluviomètres à lecture directe : les fortes chaleurs. En effet, elles font augmenter la température de l’eau du pluviomètre, ce qui la dilate. Ainsi, les mesures seront gonflées.
Il faut donc prendre toutes ses précautions lors de l’installation d’un pluviomètre, afin d’optimiser la précision des mesures.
Si jamais vous vous retrouvez à avoir des mesures douteuses, vous pouvez très bien vous procurer un pluviomètre d’un autre type pour vérifier les résultats obtenus. Si vous avez un pluviomètre à balance, choisissez un pluviomètre à lecture directe (dit étalon). Vous n’aurez qu’à déverser l’eau du premier dans le second et vérifier les résultats. S’ils sont bons, alors votre pluviométrie n’a aucun soucis. Il faut tout de même noter que cette méthode ne permet pas de savoir si le pluviomètre est placé au bon endroit.
Vous pouvez aussi avoir des fausses données si le matériau de votre collecteur fait adhérer l’eau. Si ce n’est pas du tout dérangeant en temps de forte pluie, les résultats peuvent s’en retrouver faussés si le volume de pluie est très faible et que l’auget n’a pas assez de masse pour basculer par exemple.
Enfin, dernière raison, vous pouvez, en temps de forte pluie, avoir un débit d’eau sortant du collecteur trop faible, ce qui entraîne une accumulation de l’eau dans le collecteur. Pour les pluviomètres à enregistrement en direct, cela signifie que les valeurs instantanées seront erronées.
Comment choisir un pluviomètre ?
Vous devrez tout d’abord commencer par identifier vos besoins. Si votre activité est légère, non-professionnelle, mais nécessite une lecture du pluviomètre quotidienne, alors vous pourriez choisir un pluviomètre à lecture directe classique. Si cependant vous souhaitez mesurer hebdomadairement, il faudra en acheter un d’une taille supérieure.
Si vous êtes un professionnel, vous pourriez être tenté-e par un pluviomètre à enregistrement comme un pluviomètre optique, à augets ou à balance. Pour des résultats plus pointilleux, le pluviomètre optique fera des merveilles, souvent intégré dans une station météo.
Météo Bleue vous propose justement les meilleurs pluviomètres, choisi spécialement pour vous contenter.